Pays
États-Unis
Région
Plusieurs
Type d’organisme
ONG
Langue originale
Anglais
Étant donné que les agriculteurs et les éleveurs gèrent la majeure partie des habitats adaptés aux asclépiades, ils sont parfaitement habilités à restaurer et à mettre en valeur cet habitat vital, en créant des corridors essentiels pour les habitats de reproduction et de pollinisation le long du parcours migratoire des monarques. Grâce à un outil élaboré de quantification des habitats, le Monarch Butterfly Habitat Exchange, on peut déterminer avec précision la valeur de l’habitat sur n’importe quelle terre et faciliter l’affectation de paiements incitatifs aux sites de restauration et de conservation des habitats prioritaires (EDF, 2016b).
Lancé comme un projet pilote en 2016, Habitat Exchange sera mis en œuvre en 2017. On utilise également un modèle similaire pour le tétras pâle et le tétras des armoises. Comment fonctionne le projet? Par exemple, un agriculteur qui évite de convertir ses terres marginales en terres cultivées peut obtenir des crédits de conservation pour planter des asclépiades en bordure des routes et à la lisière des champs. Ainsi, il crée une nouvelle source de revenus et réduit la probabilité d’inscription future sur la liste établie par l’Endangered Species Act (Loi sur les espèces en voie de disparition) (EDF, 2016a). Les responsables du programme évalueront la réussite des activités de restauration de l’habitat durant la phase pilote en surveillant l’utilisation de cet habitat par les monarques; ils accordent par ailleurs la priorité aux zones dont les monarques ont le plus besoin.