Boîte à outils pour la conservation du papillon monarque

Programmes incitatifs

Programme de mise en valeur de la biodiversité en milieu agricole

Fondation de la faune du Québec

Région
Québec

Type d’organisme
ONG

Type de publication
Site Web/portail Web

Langue originale
Français

Années de mise en œuvre
En cours

Le Programme de mise en valeur de la biodiversité en milieu agricole est un programme incitatif qui cible la protection et la mise en valeur des habitats fauniques sur les terres agricoles. Les organismes publics ou privés peuvent soumettre une demande, et doivent collaborer avec un organisme spécialiste de la faune. Les particuliers ne sont pas admissibles, mais la confirmation écrite de la participation de producteurs agricoles au projet est exigée.

Les projets prioritaires sont ceux qui visent les terres humides, les corridors empruntés par les espèces sauvages et les habitats riverains. Par ailleurs, les habitats rares sont jugés prioritaires : bassins vernaux, réseaux de terres humides ou habitats de nidification des oiseaux de prairie. Les projets peuvent bénéficier d’une aide financière directe qui peut atteindre 30 000 $CAN répartis sur deux ans, et une contribution de contrepartie de 40 % est exigée (FFQ, 2015). Même si ni les pollinisateurs ni les monarques ne sont expressément mentionnés comme des priorités dans ce programme, de nombreux projets ont la possibilité de mettre en valeur ou de restaurer l’habitat des pollinisateurs; mais leurs promoteurs doivent tout d’abord démontrer l’avantage créé pour les vertébrés, par exemple les reptiles, les amphibiens ou les oiseaux de prairie.

Aucune assistance technique n’est offerte; par contre, il faut collaborer avec un organisme spécialiste de la faune, et les fonds peuvent être utilisés pour couvrir les coûts de l’assistance technique. Ce programme finance habituellement 20 projets chaque année, pour un total pouvant atteindre 240 000 $CAN (Rioux, 2016).

Montant de l’incitatif
Les projets peuvent obtenir jusqu’à 30 000 $CAN répartis sur deux ans. Il faut fournir une contribution de contrepartie d’au moins 40 %. Les organismes accompagnent leur demande d’une confirmation écrite de l’intention d’agriculteurs de participer au projet.

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