Région
Plusieurs
Type de publication
Site Web/portail Web
Langue originale
Anglais, Français
Années de mise en œuvre
En cours
Le Programme d’intendance de l’habitat pour les espèces en péril, créé en 2000 et administré par Environnement et Changement climatique Canada, fournit un financement pour les espèces désignées à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP), et pour celles qui ne sont pas visées par la LEP, mais pourraient être préoccupantes au chapitre de la conservation. Il existe deux catégories de projets bénéficiant de financements différents : le Volet des espèces en péril (EEP) [espèces figurant à l’annexe 1, sous l’égide du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC)] et le Volet sur la prévention.
Le monarque est désigné comme une espèce préoccupante à l’annexe 1 de la LEP, et le Plan de gestion du monarque (Danaus plexippus) au Canada a été proposé en 2014. Ce plan de gestion définissait plusieurs stratégies visant à atteindre les objectifs établis, notamment « Conserver l’habitat de rassemblement actuel du monarque au Canada, et favoriser l’amélioration des sites de rassemblement qui sont essentiels à la réussite de la migration » (Environnement Canada, 2014). Dans le cadre du Volet des EEP, les projets menés par des particuliers sur des terres privées sont admissibles, y compris ceux qui ciblent la restauration, l’amélioration ou la gestion de l’habitat des EEP. En particulier, on accorde la priorité à l’habitat se trouvant dans les prairies à herbes hautes. Les activités financées peuvent inclure la plantation ou l’élimination d’espèces envahissantes et la mise en œuvre de PEG. D’autres activités liées à la protection des terres, à la planification des programmes et à la sensibilisation sont également admissibles. Le financement peut être compris entre 10 000 et 100 000 $CAN par année.
Les projets pluriannuels sont préférables et obtiennent un financement pouvant s’étaler sur trois ans, et l’on exige une contribution de contrepartie au ratio de 1:1 de sources non fédérales. Les ressources en nature sont admissibles comme contrepartie, et ne doivent pas nécessairement être toutes fournies dès le départ. Le site Web présente une liste des coûts admissibles, ainsi que des renseignements sur ce qui contribue à la réussite d’un projet. Les bénéficiaires de ce programme incitatif peuvent aussi modifier une entente existante afin de mettre en œuvre des mesures additionnelles ou nouvelles pour leur projet. On recommande aux demandeurs (mais ce n’est pas obligatoire) de présenter une déclaration d’intérêt avant leur proposition complète, afin de recevoir une rétroaction utile (ECCC, 2015). En 2015, le Programme a financé 18 projets bénéficiant aux pollinisateurs, dont les monarques (Leck, 2016).
Montant de l’incitatif
10 000 à 2 000 000 $CAN par année. Contribution de contrepartie au ratio de 1:1 exigée; peut inclure des ressources en nature. Les projets peuvent bénéficier de fonds additionnels pour la mise en œuvre de mesures nouvelles ou supplémentaires, dans le cadre de la modification d’une entente existante.